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vendredi 19 juin 2009

Nouvelles mariales Juin 2009

Medjugorje

La paroisse de Medjugorje a interviewé Mgr Leo Maasburg qui s’est rendu à Medjugorje en avril 2009. Voici l’entretien.

Mgr Leo Maasburg , directeur national de Missio en Autriche , fut à Medjugorje en avril 2009. Durant de nombreuses années, il a accompagné Mère Térésa lors de ses voyages et à l’occasion de l’ouverture de nouvelles maisons dans différents continents. Il prêchait des retraites pour ses sœurs partout dans le monde. Lorsque Mère Térésa ouvrit ses premières maisons à Moscou et en Arménie en 1988, Le Père Léo fut le conseiller spirituel des sœurs pendant plusieurs mois, et ainsi le premier prêtre catholique « officiel » en Union Soviétique à l’époque ; Puis avec un italien qui était dans les affaires, il lança la première radio catholique familiale « Radio Maria » qui est aujourd’hui présente sur tous les continents.
Lors de la béatification de Mère Térésa, il fut le seul membre de l’équipe à ne pas appartenir à la congrégation de Mère Térésa.

Vous connaissiez Mère Térésa et vous l’avez accompagné lors de ses voyages. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Mère Térésa était très patiente. Je me rends compte maintenant à quel point elle a influencé ma vie. Le fait de l’avoir rencontré est la troisième plus grande grâce qui me soit arrivée après le don de la vie et mon sacerdoce.

Durant sa vie, on l’appelait une sainte. Sa voie vers la sainteté fut-elle difficile ?

Je le crois. Très difficile. Je ne pense pas qu’elle ait eu une voie ordinaire pour accéder à la sainteté. Je pense qu’elle est la sainte du millénaire et je ne crois pas que l’on ait encore saisi la profondeur de sa sainteté et la grandeur de la grâce que Dieu a donné à travers elle. Les gens ne savent pas à quel point elle fut proche du Christ dans la nuit de son âme.
La deuxième grande grâce, qui est également totalement inconnue, est le fait qu’elle ait laissé 500 pages d’écrits théologiques, qui restent encore inconnus du grand public. Un troisième point, qui reste inconnu du public, est son humour indescriptible dans les profondeurs de la souffrance. Elle était vraiment une contemplative au milieu du monde, et dans toutes les difficultés, elle savait être joyeuse et y voir le sens de l’humour de Dieu.

Vous avez participé au procès de beatification de Mère Térésa qui, grâce au Pape, s’est produit assez rapidement. Pourriez-vous nous en dire plus ?

Grâce à Jean-Paul II et grâce à la technologie moderne ! Saisir 80.000 pages sans ordinateurs est une tâche qui aurait duré 50 ans. Mère Térésa est une sainte très moderne. Je crois que nous avons terminé très rapidement la première grande phase car cela était relativement facile de voir la profonde sainteté de Mère Térésa. Je crois que la prochaine étape, qui est la canonisation, sera également une formalité, que Dieu donnera au moment opportun. L’an prochain, le 26 août, nous célébrerons le centième anniversaire de Mère Térésa. Il est possible que la canonisation coïncide avec cette date. Cela dépend de deux choses : tout d’abord que l’un des nombreux miracles soit officiellement reconnu, et que le Saint Père choisisse le bon moment avec la responsabilité pastorale qui est la sienne.

Vous avez été le conseiller spirituel des soeurs de Mère Térésa à Moscou et en Arménie, et par conséquent vous avez été le premier prêtre catholique autorisé à entrer en Union Soviétique. Quelles furent vos expériences au cours de cette période ?

La première impression c’est que ce n’est pas nous, ce n’est pas Mère Térésa, qui ont porté la responsabilité pastorale pendant cette ère communiste, mais la Mère De Dieu. La Russie fut toujours la terre de la Mère de Dieu, et Elle n’a jamais abandonné sa responsabilité pastorale. Par l’intermédiaire des enfants de Fatima, Elle avait déjà annoncé la grande tragédie qui a frappé la Russie, mais en même temps Elle nous donnait le remède : la consécration à son Cœur Immaculé. Cette consécration fut menée à bien par le Pape Pie XII et le Pape Jean-Paul II. Six ans après cette consécration, le système soviétique s’écroulait. Il subsiste cependant un grand dommage. Une partie de notre tâche consiste sûrement à contribuer à cette guérison par la prière et le sacrifice, et aussi par des pas concrets. Je ressens une grande joie dans mon cœur lorsque je vois, durant le Festival des Jeunes en août, tant de jeunes de l’ancien bloc de l’Est. Il est totalement inconcevable qu’ils s’approchent du Cœur de leur Mère sans être guéris !

La Famille de Radio Maria est bien connue dans le monde entier. Vous avez également participé à sa création. Comment cela s’est-il produit ?

La Mère de Dieu n’a probablement pas complètement réalisé la grandeur de Sa vocation au moment où Elle fut appelée. La même chose se produit avec ceux qu’Elle appelle. Je ne pouvais pas imaginer une telle rapidité de développement. En sept années, Radio Maria fut présente dans 31 pays, et aujourd’hui elle est présente dans 60 pays. Il semble que Notre Dame soit très pressée. Il y a différentes indications qui montrent aussi bien à l’intérieur qu’en dehors de l’Eglise que sa hâte a de bonnes raisons d’être.

Comment l’Eglise peut-elle aujourd’hui évangéliser grâce aux medias ?

Je crois que l’évangélisation passe toujours par la proclamation de la Parole. Au Japon, il y a 10 ans, il y avait environ 350.000 catholiques pour une seule paroisse. Les enquêtes montrent que plus de 600.000 personnes se considèrent catholiques. A la question de savoir où ils avaient entendu parler de l’Eglise, la réponse fut : à la télévision et à la radio. Cela signifie que la radio et la télévision sont sûrement un moyen de pré-évangélisation qui peut ouvrir les cœurs à la vérité de Dieu. Puis il est sûrement besoin ensuite d’un contact personnel .

Comment voyez-vous les jeunes aujourd’hui, comment peuvent- ils être attirés à l’Eglise ?

Je vois principalement des jeunes en Autriche. Deux choses se produisent. Ils sont vraiment pauvres au sens où Mère Térésa comprenait la pauvreté. Elle parlait de la pauvreté physique, de la pauvreté sociale et de la pauvreté spirituelle. Ces jeunes gens sont terriblement pauvres spirituellement. On ne leur a jamais annoncé ni montré le Christ. En même temps, un miracle se produit : des petits groupes, des communautés, des groupes de prières surgissent, et les jeunes gens sont très ouverts à ces groupes. Je suis étonné de voir à quel point ils sont ouverts et combien ils ont soifs de Vérité. A une époque où l’on nous répète sans cesse qu’il n’y a pas de vérité, que tout est relatif, ils sont intérieurement appelés à chercher la seule vérité qui soit stable, celle que l’on trouve en Christ.

Cela n’est pas votre premier pèlerinage à Medjugorje. Quelles furent vos expériences ici , sentez-vous ici la présence de la Mère de Dieu ?

Aujourd’hui, j’ai pu m’identifier à un petit garçon nommé Joseph. Il est le fils d’un de ceux qui travaillent avec nous. Il n’a pas encore un an. Il était assis dans sa poussette, en souriant et en appréciant la vie. Voilà ce que je ressens.

Comment voyez-vous Medjugorje à l’intérieur de l’Eglise ?

Je crois que Medjugorje a un rôle très, très important à jouer dans l’Eglise. L’Eglise passe par un temps difficile partout dans le monde et les gens sont toujours prêts à s’accuser les uns les autres. Je pense que la présence même de Notre Dame peut provoquer l’unité. Je vois cela avec les groupes autrichiens qui viennent à Medjugorje. Au milieu des tensions qui existent à l’intérieur de l’Eglise, ils restent paisibles et fidèles. Ils montrent d’une façon maternelle ce qui est essentiel dans l’Eglise et ce qui ne l’est pas.

On dit:” On les reconnaîtra à leurs fruits.” Selon vous, quels sont les fruits de Medjugorje ?

Je peux simplement citer le cardinal Christoph Schörborn qui a dit que 90% de toutes les nouvelles vocations dans son diocèse viennent d’une façon ou d’une autre de Medjugorje. En Autriche, j’ai remarqué en plusieurs endroits du pays que dans certaines paroisses des choses se produisent qui ne sont pas habituelles dans la vie ordinaire d’une paroisse, comme par exemple des groupes d’Adoration pour enfants. Et qui sont ces enfants ? Ceux qui étaient hier et avant-hier ici dans l’église, devant. Cela signifie que Medjugorje rayonne dans les familles et dans les paroisses. Marie ne fait rien d’exceptionnel ; Elle est exceptionnelle.

Pouvez-vous comparer Medjugorje avec Lourdes ou Fatima ?

Ici encore je vais citer Mgr. Hnilica qui disait : Dans les apparitions de Marie en Europe, on peut voir exactement la pédagogie de la Mère de Dieu, qui est la pédagogie de l’Eglise. La première grande apparition, Lourdes, a quelque chose à voir avec le Sacrement du Baptême. « Je suis l’Immaculée Conception ». L’eau comme symbole de la purification. A Fatima, on reconnaît le deuxième sacrement de l’initiation, l’accueil de l’Esprit-Saint, la confirmation. L’ange a demandé aux enfants : êtes-vous prêts à offrir vos souffrances, vos prières … pour les pécheurs ? Fatima ne concerne pas la sanctification personnelle mais la mission qui consiste à sanctifier les autres. Et à Medjugorje, nous avons le troisième sacrement, l’Eucharistie, qui est en étroite relation avec la Sainte Confession. Je crois vraiment qu’il y a une relation très étroite. Nous sommes conduits sur la voie de la sanctification.

Voudriez-vous ajouter quelque chose ?

L’important pour notre époque, c’est la fidélité. Mère Térésa disait : « Dieu ne m’a pas appelé au succès mais à la fidélité. » Cela est également notre vocation.

Interview: Sanja Pehar. ( Adaptation de l’anglais par Marie-Laure D.)
Source :
www.medjugorje.hr


Statistiques pour mai 2009:

Nombre de communions distribuées : 141.000
Nombre de prêtres concélébrants : 3254 ( soit 104 par jour) .

Prières

Les intentions de prières du Saint-Père pour juin 2009

Intention Générale

: Pour que l’attention internationale envers les Pays plus pauvres, suscite une aide plus concrète, en particulier pour les soulager du poids écrasant de la dette extérieure.

Intention Missionnaire :

Pour que les Eglises particulières qui travaillent dans les régions marquées par la violence soient soutenues par l’amour et par la proximité concrète de tous les catholiques du monde.

Fêtes mariales du mois :

Samedi 20 juin : Fête du Cœur Immaculé de Marie .
Jeudi 25 juin : Fête de la Reine de la Paix ( Medjugorje) .

Méditation :

Nous méditerons ce mois-ci avec St Ephrem de Syrie .( mort en 373) Il est fêté le 9 juin. Il fut diacre et surnommé la « harpe du Saint-Esprit » en raison de la beauté de ses poèmes composés en syriaque. Il est Docteur de l’Eglise.

Prière à Marie

O Marie, notre Médiatrice,
C’est en vous que le genre humain met toute sa joie.
Il attend votre protection.
En vous seule il trouve son refuge.
Et voici que, moi aussi, je viens avec toute ma ferveur, car je n’ai pas le courage d’approcher votre Fils : aussi j’implore votre intercession pour obtenir mon salut.
O vous qui êtes compatissante,
ô vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde, ayez pitié de moi.

En grande communion de prières par le Cœur Immaculé de Marie !

Marie-Laure D.